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lieu commun

22 juin 2007

Daphné - Musicamor


Je l'ai découverte en voyageant de blog en blog, ICI. La première video de ce Lieucommun, une rencontre que je voudrais vous faire partager, un petit bonheur présent...

"A peine avait-elle terminé l’enregistrement de son premier album, L’émeraude, que Daphné ouvrait un dossier sur son ordinateur auquel elle associait un titre de travail : « album carmin ». En deux semaines, le rouge l’avait envahie : « je voyais du rouge partout, j’en avais besoin, j’ai acheté une robe, un manteau, tout était rouge ». Tout au long de sa gestation, Daphné a cherché un autre titre, elle n’a pas trouvé mieux : pas loin de deux ans plus tard, son second album a pour titre Carmin. « Le rouge, explique-t-elle, c’est le sang, c’est la vie, c’est la femme aussi… » C’est incarné. Par le fait, Carmin l’est beaucoup plus que ne l’était L’émeraude, sensiblement éthéré."

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22 juin 2007

Sommaire des textes sur le thème de l'école

 sens_interdit_sourire_et_tristeLes textes publiés n'ont pas tous fait l'objet d'une demande d' autorisation.
  Les ayants droit peuvent nous en demander le retrait. 

bandeau_no_pub_ligne


1. L'école de ... la rentrée, l'école, autour de l'école

Page 1

  • A l'école des nuages - Alain Boudet
  • C'est la rentrée - Christian Merveille
  • La blanche école où je vivrai - René-Guy Cadou
  • Automne - René-Guy Cadou
  • La saison de Sainte-Reine - René Guy Cadou
  • Les écoliers - Maurice Fombeure
  • Le cancre - Jacques Prévert
  • Page d’écriture - Jacques Prévert
  • En sortant de l'école - Jacques Prévert
  • Rentrée des classes - Gabriel Cousin
  • L'école - Maurice Carême
  • Notre école - Maurice Carême
  • Trois escargots - Maurice Carême
  • L'enfant - Maurice Carême
  • L'école est fermée - Georges Jean
  • Le jour et la nuit - Corinne Albaut
  • Les trois classes (bis) - Corinne Albaut
  • Sept jours sur sept - Corinne Albaut
  • Mon cartable - Mon école - Pierre Gamarra

Page 2 (accès en bas de page)

  • La cour de mon école - Jean-Luc Moreau
  • La rentrée - Jean-Luc Moreau
  • Les enfants lisent, têtes blondes - Victor Hugo
  • L’ordre - Jean Follain
  • Un enfant veut répondre - Paul Vincensini
  • L'école - Jacques Charpentreau
  • L'heure des mamans (comptine-chanson) - Pierre Lozère
  • À l'école du buisson - Pierre Menanteau
  • Souvenirs d'enfance - Francis Jammes
  • Mathématiques - Jules Supervielle
  • Je vois, disait le cantonnier... - Jean Desmeuzes

2. À l'école avec ... il s'en passe, des choses, à l'école ! 

  • Grammaire - Philippe Soupault

Page 3 - suite (accès en bas de page)

  • Quand nous étions enfants - Claude Roy
  • L'enfant qui battait la campagne - Claude Roy
  • Conjugaison de l'oiseau - Luc Bérimont
  • Comptine - Luc Bérimont
  • La leçon - Sophie Arnould
  • D'une bouteille d'encre - Maurice Carême
  • Ponctuations - Maurice Carême
  • Le poisson rouge - Pierre Coran
  • L'écolier - Raymond Queneau
  • Un enfant a dit... - Raymond Queneau
  • Je voulais dans mon cartable - Pierre Ruaud
  • C'est la récré (comptine) - Pierre Ruaud
  • Poème du cartable rêveur - Carl Norac
  • Haïku - Kobayashi Issa

22 juin 2007

Recherches et résultats

POÈME À LA DEMANDE

Vous trouverez ci-dessous les recherches de poésies, et les textes des poèmes à la demande déjà trouvés.

Laissez de préférence votre recherche en commentaire sur le message de la page d'accueil (cliquer dans le bandeau du blog), plutôt que ci-dessous.
Si par contre, vous proposez un résultat, laissez votre texte ci-dessous, en commentaire du texte recherché.  La modération des commentaires est activée
.


20 juin 2007

L'école d'Alain Boudet

Alain Boudet est un poète (très) contemporain.

"Être poète, c'est peut-être vivre en état permanent de veille sensible ..."

Écolier dans la lune livre_l__cole_des_po_tes

À l’école des nuages
On découvre des pays
Où nul n’est jamais parti
Pas même les enfants sages.

Le soleil avec la pluie
L’orage avec l’accalmie
La météorologie
Bouscule le temps
Les visages
Et les couleurs de nos cris
Dans la cour des éclaircies.

Les oiseaux n’ont pas d’histoires
Les arbres n’ont pas d’ennuis
À l’école des nuages
Aucun enfant n’est puni
Les rêves tournent les pages
Aucune leçon ne t’ennuie
C’est l’école des nuages
Elle t’ouvre sur la vie.

Alain Boudet (paru dans l'anthologie "L’école des poètes" - collection "Fleur d'Encre" dirigée par Joël Sadeler, éditions Hachette, 1998) - On trouve également ce texte dans le manuel  "Les clés du français", Cycle 3 CM1, aux éditiond SED, page 28.


20 juin 2007

L'école de Christian Merveille

Une comptine de Christian Merveille pour les petits, interprétée par cet auteur compositeur dans le CD Sur le bout des doigts (Éd Victor Mélodie - 2003) qui comprend 49 titres.

C'est la rentrée

Cartable nouveau,
Joli manteau.
Livres, cahiers
Et beau plumier ...
Cloche a sonné,
Un gros baiser,
Il faut y aller :
C'est la rentrée !

Christian Merveille ("Sur le bout des doigts")


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19 juin 2007

Coquelicot, différent, comme les autres

coquelicot_fond_noir<< Prise de vue et labo Lieucommun mai 2007.
Cliquer sur l'image pour l'agrandir.

Un coquelicot, différent, comme les autres ...

Vous avez déjà entendu , et peut-être trop vite prononcé les paroles suivantes, à propos de ce qui vous est étrange :

"Toutes les mêmes, ces fleurs (par exemple)".

Bien sûr que non, il suffit de s'arrêter. Celle-ci me surprend encore ...


18 juin 2007

L'école de René Guy Cadou

René Guy Cadou était né en 1920. Il avait écrit, comme une prémonition : "Je ne ferai jamais que quelques pas sur cette terre". À partir de 1943, Hélène, épousée en 1946, l'accompagne. Hélène Cadou , poète comme lui, pour qui il a écrit "Hélène ou le règne végétal", publié en février 1951 (Le poète est mort de maladie en mars de la même année, à 31 ans).

Je t'atteindrai Hélène
À travers les prairies
À travers les matins de gel et de lumière...

Son œuvre poétique complète, "
Poésie, la vie entière", est parue en 1976 chez l'éditeur Pierre Seghers (poète également).


La blanche école où je vivrai

La blanche école où je vivrai
N'aura pas de roses rouges
Mais seulement devant le seuil
Un bouquet d'enfants qui bougent
On entendra sous les fenêtres
Le chant du coq et du roulier;
Un oiseau naîtra de la plume
Tremblante au bord de l'encrier
Tout sera joie! Les têtes blondes
S'allumeront dans le soleil,
Et les enfants feront des rondes
Pour tenter les gamins du ciel.

René Guy Cadou


Automne

Odeur des pluies de mon enfance
Derniers soleils de la saison !
A sept ans comme il faisait bon
Après d'ennuyeuses vacances,
Se retrouver dans sa maison !

La vieille classe de mon père,
Pleine de guêpes écrasées,
Sentait l'encre, le bois, la craie
Et ces merveilleuses poussières
Amassées par tout un été.

O temps charmant des brumes douces,
Des gibiers, des longs vols d'oiseaux,
Le vent souffle sous le préau,
Mais je tiens entre paume et pouce
Une rouge pomme à couteau.

René-Guy Cadou ("Les amis d’enfance " ; "Poésie, la vie entière" - Seghers)


La saison de Sainte-Reine

Je n’ai pas oublié cette maison d’école
Où je naquis en février dix neuf cent vingt
Les vieux murs à la chaux ni l’odeur du pétrole
Dans la classe étouffée par le poids du jardin
Mon père s’y plaisait en costume de chasse
Tous deux nous y avions de tendres rendez-vous
Lorsqu’il me revenait d’un monde de ténèbres
D’une Amérique à trois cents mètres de chez nous
Je l’attendais couché sur les pieds de ma mère
Comme un bon chien un peu fautif d’avoir couru
Du jardin au grenier des pistes de lumière
Et le poil tout fumant d’univers parcourus
La porte à peine ouverte il sortait de ses manches
Des jeux de cartes des sous belges ou des noix
Et je le regardais confiant dans son silence
Pour ma mère tirer de l’amour de ses doigts
Il me parlait souvent de son temps de souffrance
Quand il était sergent-major et qu’il montait
Du côté de Tracy-le-Mont ou de la France
La garde avec une mitrailleuse rouillée
Et je riais et je pensais aux pommes mûres
À la fraîcheur avoisinante du cellier
À ce parfum d’encre violette et de souillure
Qui demeure longtemps dans les sarraus mouillés
Mais ce soir où je suis assis près de ma femme
Dans une maison d’école comme autrefois
Je ne sais rien que toi Je t’aime comme on aime
Sa vie dans la chaleur d’un regard d’avant soi.

René Guy Cadou
- 1953 - ("Hélène ou le règne végétal")
[Ce message d'août 2007 est antidaté pour le rangement]


16 juin 2007

L'école de Maurice Fombeure

Une école d'autrefois, avec Maurice Fombeure (1906-1981) :

Les écoliers

Sur la route couleur de sable,
En capuchon noir et pointu,
Le 'moyen', le 'bon', le 'passable'
Vont à galoches que veux-tu
Vers leur école intarissable.

Ils ont dans leurs plumiers des gommes
Et des hannetons du matin,
Dans leurs poches du pain, des pommes,
Des billes, ô précieux butin
Gagné sur d'autres petits hommes.

Ils ont la ruse et la paresse
Mais l'innocence et la fraîcheur
Près d'eux les filles ont des tresses
Et des yeux bleus couleur de fleur,
Et des vraies fleurs pour leur maîtresse.

Puis les voilà tous à s'asseoir.
Dans l'école crépie de lune
On les enferme jusqu'au soir,
Jusqu'à ce qu'il leur pousse plume
Pour s'envoler. Après, bonsoir !

Maurice Fombeure ("Pendant que vous dormez" - Gallimard)


[Ce message est antidaté pour le rangement]

14 juin 2007

L'école de Jacques Prévert

Voici des poésies de Jacques Prévert (1900-1977), sur le thème de l'école, présentes pour la plupart dans d'autres catégories (Cycle 3).

Le cancre

Il dit non avec la tête
Mais il dit oui avec le coeur
Il dit oui à ce qu'il aime
Il dit non au professeur
Il est debout
On le questionne
Et tous les problèmes sont posés
Soudain le fou rire le prend
Et il efface tout
Les chiffres et les mots
Les dates et les noms
Les phrases et les pièges
Et malgré les menaces du maître
Sous les huées des enfants prodiges
Avec des craies de toutes les couleurs
Sur le tableau noir du malheur
Il dessine le visage du bonheur.

Jacques Prévert ("Paroles")


Page d’écriture

Deux et deux quatre
Quatre et quatre huit
Huit et huit font seize
Répétez! dit le maitre
Deux et deux quatre
Quatre et quatre huit
Huit et huit font seize
Mais voilà l’oiseau lyre
Qui passe dans le ciel
L’enfant le voit
L’enfant l’entend
L’enfant l’appelle:
Sauve-moi
Joue avec moi
Oiseau!
Alors l’oiseau descend
Et joue avec l’enfant
Deux et deux quatre...
Répétez! dit le maitre
Et l’enfant joue
L’oiseau joue avec lui...
Quatre et quatre huit
Huit et huit font seize
Et seize et seize qu’est-ce qu’ils font?
Ils ne font rien seize et seize
Et surtout pas trente-deux
De toute façon
Et ils s’en vont.
Et l’enfant a caché l’oiseau
Dans son pupitre
Et tous les enfants
entendent sa chanson
et tous les enfants
entendent sa musique
et huit et huit à leur tour s’en vont
et quatre et quatre et deux et deux
à leur tour fichent le camp
et un et un ne font ni une ni deux
un et un s’en vont également.
Et l’oiseau lyre joue
Et l’enfant chante
Et le professeur crie:
Quand vous aurez fini de faire le pitre!
Mais tous les autres enfants écoutent la musique
Et les murs de la classe
S’écroulent tranquillement.
Et les vitres redeviennent sable
L’encre redevient eau
Les pupitres redeviennent arbres
La craie redevient falaise
Le porte-plume redevient oiseau.

Jacques Prévert ("Paroles")


En sortant de l'école

En sortant de l'école
nous avons rencontré
un grand chemin de fer
qui nous a emmenés
tout autour de la terre
dans un wagon doré

Tout autour de la terre
nous avons rencontré
la mer qui se promenait
avec tous ses coquillages
ses îles parfumées
et puis ses beaux naufrages
et ses saumons fumés

Au-dessus de la mer
nous avons rencontré
la lune et les étoiles
sur un bateau à voiles
partant pour le Japon
et les trois mousquetaires
des cinq doigts de la main
tournant ma manivelle
d'un petit sous-marin
plongeant au fond des mers
pour chercher des oursins

Revenant sur la terre
nous avons rencontré
sur la voie de chemin de fer
une maison qui fuyait
fuyait tout autour de la Terre
fuyait tout autour de la mer
fuyait devant l'hiver
qui voulait l'attraper

Mais nous sur notre chemin de fer
on s'est mis à rouler
rouler derrière l'hiver
et on l'a écrasé
et la maison s'est arrêtée
et le printemps nous a salués

C'était lui le garde-barrière
et il nous a bien remerciés
et toutes les fleurs de toute la terre
soudain se sont mises à pousser
pousser à tort et à travers
sur la voie du chemin de fer
qui ne voulait plus avancer
de peur de les abîmer

Alors on est revenu à pied
à pied tout autour de la terre
à pied tout autour de la mer
tout autour du soleil
de la lune et des étoiles
A pied à cheval en voiture
et en bateau à voiles.

Jacques Prévert ("Paroles")


13 juin 2007

L'école de Gabriel Cousin

Gabriel Cousin, poète et scénariste de théâtre, est né en 1918.
«La poésie ne doit pas être évasion, mais au contraire prise de conscience du monde et de la vie»

Rentrée des classes

Tous les deux habillés de neuf nous allons la main dans la main.
Sur les pavés du petit matin, l'eau du ruisseau brille et cela vaut la peine de mettre le pied dedans.
Nous regardons au loin et déjà nous sommes enfermés dans le cartable.
Nous avons vu les plus grands devenir
un peu Gaulois
un peu pluriel
un peu Henri IV
un peu débit de robinet
un peu passé composé.
Un autre monde va s'ouvrir. Peut-être est-il plus transparent que l'eau du ruisseau et plus beau que les escaliers où les cris rebondissent.

Gabriel Cousin ("Poèmes d'un grand-père pour de grands enfants" - Éditions Saint-Germain-des-Prés - 1980)


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